mardi 21 juin 2016

Hommage à William Shakespeare



Un hommage à WILLIAM SHAKESPEARE
dans le 400ème. anniversaire de sa dispariton

La passion de l'amour et celle de l'amitié
se confondent dans les sonnets de Shakespeare,
il laisse son ami lui prendre la femme qu'il aime et il lui dit:

"A moi ton amour, a elle

les joies de ton amour"














Teaser:


Claveciniste: Elena BAYEUL
Contre-ténor : Luc-Emmanuel BETTON
Comédienne :  Marion MONIER

Mise en scène : William ORREGO GARCIA






mardi 23 décembre 2014


Souvenirs d’enfance de Leonardo da Vinci : L’aigle et la caverne
 
Recuerdos de infancia de Leonardo da Vinci: El águila y la caverna

 
 
Léonard a très peu parlé de sa jeunesse. 
Toutefois, décrivant le vol des oiseaux,
 il s’interrompt tout à coup pour dire :
 « Au plus lointain souvenir de mon enfance, 
je me souviens qu’étant encore au 
berceau un milan vient à moi, m’ouvrit 
la bouche avec sa  queue et plusieurs 
fois me frappa entre les lèvres avec
 cette queue. » A coté, il ajoute, 
probablement plus tard : 
« tel était mon destin ».




Leonardo hablo muy poco de su juventud. No obstante, describiendo el vuelo de los pájaros, se interrumpe de golpe para decir : « En los más lejanos recuerdos  de mi infancia, me acuerdo que estando todavía en la cuna, un ‘ave rapaz’ viene a mí, abre mi boca con su cola y varias veces me golpea entre los labios con las plumas de su cola » Al lado, agrega, probablemente más tarde : « ese era mi destino ».

Léonard pouvait-il vraiment se souvenir d’un événement qui s’était passé alors qu’il était encore au berceau, événement d’ailleurs tout à fait invraisemblable ? S’agissait-il d’une histoire qu’on lui a racontée et dont il se serait donné une version destinée à satisfaire quelque mystérieux refoulement ?
Leonardo podría realmente acordarse de un hecho que ocurrió cuando estaba todavía en la cuna, hecho por otra parte bastante inverosímil? Se trata de una historia que le contaron y de la cual el da una versión destinada a satisfacer algún misterioso rechazo ?

Le mot « nibbio », qui signifie « milan », pouvant être pris dans le sens de grand oiseau, demandons à Léonard  lui-même ce qu’il pense du vautour, du milan et de l’aigle, les trois oiseaux mis en question. Le manuscrit H de l’Institut où il note ses observations sur les oiseaux nous donnera la réponse cherché :
 
« Le vautour, dit-il, est tant porté sur la gueule qu’il fera mille milliers pour manger d’une charogne : et pour cela il suit les armées. »
 
            « on dit du milan que, lorsqu’il voit ses fils dans le nid devenir trop gras, il les frappe de coups de bec et les tiens sans manger »
 
Léonard savait que le vautour, lâche et prudent comme la hyène, recherche plutôt la charogne que les animaux vivants auxquels il n’ose s’attaquer, à moins d’être en troupe. Léonard savait aussi que le milan, oiseau que les peintres du quattrocento aimèrent à représenter poursuivant sa proie, bien que cruel et sanguinaire comme le tigre, chasse surtout le menu gibier mais que l’aigle, en revanche, est le plus fort, le plus audacieux des rapaces. Dans ses écrits, il lui prête des traits de magnanimité et l’assimile au phénix :



La palabra « nibbio », que significa « ave rapaz », pudiendo ser interpretada en el sentido de gran pájaro, preguntemos a el mismo Leonardo, lo que piensa del buitre, del halcón, y del águila, los tres pájaros en cuestión. El manuscrito H del Instituto donde el anota sus observaciones sobre los pájaros nos da la respuesta buscada:

« El buitre, dice, es tan glotón que hará miles de millas para comer de una carniza: y para ello sigue los ejércitos. »

         « se dice del halcón, que cuando ve sus pichones en el nido estar muy gordos, les da golpes con el pico y los deja sin comer »

         Leonardo sabia que el buitre, cobarde y prudente como la hiena, busca más bien la carroña (carniza) que los animales vivos a los cuales no osa atacar, salvo si es en grupo. Leonardo sabia también que el halcón, pájaro que los pintores del cuatrocientos gustaban representar persiguiendo su presa, bien que cruel y sanguinario como el tigre, caza sobretodo las pequeñas presas pero que el águila, en revancha, es  el más fuerte, el más audaz de los rapaces. En sus escritos, le otorga trazos de magnanimidad y lo asimila al Phoenix.


« Quand l’aigle est vieux, dit-il, il vole si haut qu’il brûle ses plumes et la nature consent à ce qu’il retrouve la jeuneuse en tombant dans une eau profonde.

« Si ses petits ne peuvent soutenir la vue du soleil, il ne les nourrit pas. Aucun oiseau qui veut vivre ne s’approche de son nid, tous les animaux le craignent, mais il ne leur nuit pas et leur laisse quelque  chose de sa proie. » 

             Il est évident que dans cette dernière phrase Léonard assimile le roi des oiseaux, symbole héraldique de l’empire, au roi des animaux, le lion, symbole héraldique de la royauté. Cet oiseau merveilleux, l’aigle-phénix, il le dessinera, vers la fin de sa vie, dans la mystérieuse allégorie de Windsor : un ours dirige une barque, ayant un arbre en guise de mât, vers un rivage où l’attend ailes déployées, un phénix couronné.
 
« Cuando el águila es viejo, dice, vuela tan alto que quema sus plumas y la naturaleza consiente a que reencuentre su juventud hundiéndose en las aguas profundas.

« Si sus pichones no pueden soportar la vista del sol, no los alimenta. Ningún pájaro que quiere vivir se acerca de su nido, todos los animales le temen, pero no los daña, y les deja algo de su presa. » 

Es evidente que en esta última frase Leonardo asimila al rey de los pájaros, símbolo heráldico del imperio, al rey de los animales, el león, símbolo heráldico de la realeza (monarquía). Ese pájaro maravilloso, el águila - Phoenix, lo diseñara (dibujara), hacia el final de su vida, en la misteriosa alegoría de Windsor: un oso dirige una barca, que tiene un árbol como mástil, hacia una orilla donde lo espera con las alas  desplegadas, un Phoenix coronado.
 
Cuando chico, Leonardo vio probablemente un águila acompañando los otros animales apocalípticos, sea en la iglesia de Vinci, o sobre las miniaturas representando a San Juan. Desde niño le enseñaron que el águila era el símbolo de un lejano emperador que residía mas allá de los Alpes.
Dante Alighieri en su ‘Divina Comedia’ cuya popularidad era ya inmensa en la época, habla del águila como mensajero de Júpiter. El mismo Júpiter, no desdeña  metamorfosearse en águila para raptar al joven Ganimedes. Dicho pasaje recuerda curiosamente el espíritu de las notas de Leonardo y tal vez haya escuchado esa anécdota desde muy joven.
        La historia de Ganimedes es uno de los tantos mitos, que explican la unión del alma y de Dios.
Tout petit, Leonardo vit fort probablement un aigle accompagnant les autres animaux apocalyptiques, soit dans l’église de Vinci, soir sur des miniatures représentant Saint Jean. On lui enseigna très tôt que l’aigle était le symbole d’un lointain empereur résidant au-delà des Alpes.

Dante Alighieri dans sa ‘Divine Comédie’ dont la popularité était immense à l’époque, parle aussi de l’aigle comme messager de Jupiter. Jupiter, lui-même ne se dédaigne pas de se métamorphoser en aigle pour ravir le jeune Ganymède. Ce passage rappelle curieusement l’esprit des notes de Leonardo, il peut l’avoir entendu réciter très jeune.

L’histoire de Ganymède est un des nombreux mythes qui, expliquent l’union de l’âme et de Dieu.


Desde su más tierna infancia, Leonardo se considera como un ser de excepción: el ave, mensajero de Júpiter, rozando al pequeño niño con su ala, lo había consagrado discípulo de la Sabiduría.



De son enfance, Leonardo se considérait comme un être d’exception : l’oiseau, messager de Jupiter, en effleurant le petit enfant de son aile, l’avait consacré disciple de la Sagesse.
Il y en a encore un autre souvenir qu’on peut faire remonter à l’enfance de Leonardo.

 
Hay otro recuerdo que podemos remontar a la infancia de Leonardo.
Leonardo nos cuenta que un día llega a la boca de una caverna « atraído por su ardiente deseo de conocer la gran complexidad de las extrañas formas que elabora la artificiosa naturaleza». Curvando su espalda en arcoiris y poniendo su mano como visera, se mueve en diversas direcciones, y no puede discernir nada, a causa de la oscuridad. Entonces dos sentimientos se despiertan en él: « miedo y deseo », miedo de lo desconocido y de las tinieblas, deseo de  ver lo que encierran de misterio y extraordinario.
Gracias a sus escritos, los trazos principales del carácter de Leonardo son develados.  Frente a la oscuridad de la caverna, el deseo de saber, de observar, de alcanzar los límites del conocimiento, es más fuerte que el miedo de lo oscuro, de los reptiles, de los obstáculos. Arrastrandose por el suelo humedo, desafiando el peligro, se lanza todo entero a la aventura, confiando en el águila que lo guía y protege porque ese "ese es su destino".

 
(Détail de la Vierge aux rochers)

Il nous raconte qu’un jour il arriva à l’entrée d’une caverne « attiré par son ardent désir de connaître la grande complication de formes étranges qu’élabora l’artificieuse nature ». Pliant ses  reins en arc et plaçant la main en abat-jour sur ses yeux, il se courba en divers sens, ne pouvant rien discerner, à cause de l’obscurité. Alors deux sentiments s’éveillèrent en lui : « peur et désir », peur de l’inconnu menaçant, peur des ténèbres, désir de voir ce qu’elles renfermaient de mystérieux, d’extraordinaire.
Grâce à ses écrits, les traits principaux du caractère de Leonardo son dévoilés.  En face de l’obscurité de la caverne, le désir de savoir, d’observer, de toucher aux limites de la connaissance, l’emporte sur la peur du noir, des reptiles, des embûches. Rampant sur le sol humide, bravant le danger, il s’engage tout entier dans l’aventure, confiant dans l’aigle qui le guide et le protège puisque "tel est son destin".

samedi 15 mars 2014

Soupirs dans l'air

Soupirs dans l'air
 
Quelques souvenirs du spectacle
 
 
 
Mise en scène : William Orrego García
Adaptation et traduction : I. Ailly
 
 
 
 
 
 

jeudi 13 mars 2014

Duncan & Nijinsky

Duncan & Nijinsky  - Espejos del Alma
(Miroirs de l'Ame)
Montevideo-Uruguay  2000  
 
Quelques images souvenirs des répétitions ...
 
 
à bientôt !
 

mercredi 5 février 2014

mardi 20 août 2013

Aubrey BEARDSLEY


-Illustrateur britannique-


Tous les aspects de la vie et de l'art de Beardsley 
furent déterminés par l'existence de la maladie .
 


Les artistes « fin de siècle » comme Beardsley, Toulouse-Lautrec ou Munch, 
portaient leur maladie comme un signe honorifique.





Les liens entre le génie et la maladie, et en particulier entre 
les innovations de l'art moderne et l'infirmité mentale et physique, 
faisaient l'objet de débats intenses à la fin du dix-neuvième siècle.


En 1893, Beardsley, âgé de 21 ans, parvint à une renommée mondiale,
grâce à l'illustration de la pièce de Oscar Wilde, Salomé.


 





















 The Mirror of Love - 1895
 

THIS EXTRAORDINARY MAN CREATED SOME OF THE MOST STRIKING
AND ENDURING IMAGES OF THE LAST ONE HUNDRED YEARS.