mardi 25 octobre 2011

Piotr Iljitch Tchaïkowsky
(1840-1893)

        Tchaïkowsky naquit le 7 mai 1840 à Wotkinsk. A l'âge de dix ans on l'envoie à l'Ecole de Droit à St-Pétersbourg. A dix-neuf ans il entre comme fonctionnaire au Ministère des Finances. Mais déjà il étudie le piano| et chante dans un chœur d'église. Cependant ce n'est qu'en 1863 que, quittant le Ministère il embrasse définitivement la carrière musicale. Il commence par suivre les cours du Conservatoire de St-Pétersbourg. En 1866, il devient lui-même professeur d'harmonie au Conservatoire de Moscou. Tout en consacrant la plus grande partie de son temps à la composition, il y reste onze ans. En 1865 une œuvre symphonique de Tchaïkowsky (Danse de Faneuses) avait été exécutée en public pour la première fois. Mais ce ne sera qu'en 1869 que Piotr Iljitch connaîtra son premier grand succès avec son ouverture Roméo et Juliette. Fin 1876 commence la correspondance de Tchaïkowsky avec Mme von Meck, admiratrice enthousiaste et passionnée qu'il ne devait jamais rencontrer, mais en qui il trouva toujours l'appui moral et matériel qui fait souvent si cruellement défaut aux artistes.



 En 1877, à la suite d'un mariage des plus désastreux qui fut rompu au bout de quelques semaines, Tchaïkowsky part pour l'étranger, séjourne en Suisse puis en Italie. Rentré en Russie, il vit tantôt chez sa sœur, tantôt dans son propre domaine près de Klin. A partir de 1887, surmontant peu à peu une timidité presque maladive, il commence à se faire connaître comme chef d'orchestre, dirigeant ses œuvres d'abord à Moscou, puis à travers toute l'Europe et à New-York. C'est alors la gloire. Tchaïkowsky est au faîte de sa célébrité. En 1893 on lui décerne le  titre de docteur honoris causa de l'Université de  Cambridge. Et c'est cette même année qu'en pleine maturité, foudroyé par le choléra, Tchaïkowsky s'éteint le 6 novembre, laissant une œuvre aussi abondante que diverse. Parmi ses ouvrages symphoniques citons : Les Symphonies (au nombre de six) ; les Ouvertures ; les Suites d'orchestre ; le poème symphonique Fatum ; les trois Concertos pour piano et orchestre dont le plus universellement connu est celui en si bémol les Variations sur un thème rococo pour violoncelle et orchestre et la Sérénade pour orchestre à corda Comme musique de chambre : trois Quatuors, un Trio et un Sextuor. Pour piano solo Tchaïkowsky a composé de nombreux Recueils de pièces et une grande Sonate. Parmi ses dix opéras il faut citer Onéguine et la Dame de Pique, tous deux composés sur des libretti tirés de Pouchkine; et enfin le Lac des Cygnes, Casse-Noisette et la Belle au Bois-Dormant, trois ballets qui méritent, avec les deux opéras précités, d'être placés au rang de ses chefs-d'œuvre.

lundi 10 octobre 2011

Diaghilev y los ballets rusos

Los Ballets Rusos de Serge Diaghilev

Un cometa resplandeciente en el mundo del espectáculo.

El mundo es un espectáculo, podríamos decir parafraseando a Shakespeare.

Sergei Diaghilev, empresario de los Ballets Rusos, fue un hombre de espectáculo dotado de una personalidad compleja; el rey Alfonso XII le pregunta:
“Dígame Sr. Diaghilev, usted no es director de orquesta, ni bailarín, ni pianista, que hace usted? Diaghilev contesta: “Majestad, soy como usted. No trabajo, no hago nada, pero soy imprescindible.”

Diaghilev era un provocador, un esteta apasionado cuya misión consistía en presentar al público, obras que lo motivaran a modificar su visión del arte.

Para Diaghilev un espectáculo es un medio para alcanzar un objetivo: promover la pintura, el arte moderno, la música y la danza. Fue absolutamente intransigente con el éxito.

Solo un hombre visionario como él, era capaz de descubrir grandes artistas y lograr una confluencia de las bellas artes al servicio de la escena, marcando así profundamente la estética del siglo XX.

Les Ballets Russes de Serge Diaghilev

L'éclat d'une comète dans l'univers du spectacle

Le monde est un spectacle, pourrait-on dire en paraphrasant Shakespeare. Serge Diaghilev, imprésario des Ballets Russes, était un homme de spectacle qui avait une personnalité complexe; le roi Alphonse XIII s’adressant à Diaghilev lui disait : « Mais, dites moi, M. de Diaghilev, vous n’êtes ni chef d’orchestre, ni danseur, ni pianiste, que faites-vous ? » Et Diaghilev répond : « Majesté, je suis comme vous. Je ne travaille pas, je ne fais rien, mais je suis indispensable ».

Diaghilev c'était un provocateur, un esthète passionné dont la mission consistait à montrer aux spectateurs, des œuvres qui bousculaient l'image qu'ils se faisaient d'eux-mêmes et les incitaient à modifier leur vision de l'art.

Pour Diaghilev, le spectacle était un moyen pour atteindre un but : promouvoir la peinture et l'art moderne, la musique et la danse.  Jamais il ne fit passer le succès avant sa mission.

Seul un maître du genre était capable de découvrir le génie de grands artistes et de mettre les beaux-arts au service de la scène et marquer le XXe. Siècle.