dimanche 25 décembre 2011

mardi 15 novembre 2011

RÉFLEXIONS SUR MILTON

MILTON, né d'un père et d'une mère nobles, vivant dans une terre des environs de Londres, après avoir été formé à l'étude des lettres à l'université de Cambridge, et après avoir donné des symptômes de, supériorité d'esprit dans des poésies latines, admirées des érudits, avait été envoyé en Italie par son père pour s'exercer au monde et aux lettres avant l’âge des affaires et de la politique. Il y prolongea pendant de, longues années son séjour, séduit par la douceur du climat, par la grâce des femmes, par la poésie des sites et des hommes, par des amitiés illustres avec les grands patrons des poètes du temps, et par cette mollesse de l'air de Naples qui s'infiltre dans les veines et qui lait oublier tout, même la gloire et la patrie ; il l'avoue lui-même dans ces vers écrits dans la langue du Tasse:
«  J’ai   oublié   la   Tamise   pour   le   voluptueux     Arno.
Ainsi   la   voulu,   l'amour,   qui ne veux jamais   rien   en   vain ! »
On voit qu'il y avait à Florence ou à Pisé une autre Léonore pour cet autre Tasse. L'amour seul donne, le secret de ce qui parait inexplicable, dans la vie, des hommes et surtout des poètes. Comment cet amour fut-il dénoué? C'est le mystère de cette période de la vie de Mil ton.
A son retour en Angleterre, il trouva le parlement en guerre avec le roi, les armes dans toutes les mains, le feu des controverses religieuses et politiques dans toutes les âmes. Il réfléchit trois ans dans la solitude sans paraître pencher ni vers les royalistes ni vers les puritains, uniquement absorbé dans les études préparatoires de son poème futur déjà conçu dans ses voyages. «J'adresserai un jour à la postérité, dit-il à cette époque, dans une lettre confidentielle à un ami, quelque chose qui ne laissera pas mourir mon nom, au moins dans mon île natale! » Ainsi tous les grands hommes ont de bonne heure un sentiment anticipé de leur gloire future.
Ces trois ans écoulés, Milton ajourna son poème à des temps plus littéraires, si jamais ces temps devaient revenir, et il prit parti pour la liberté. Il y avait assez longtemps que les poètes suivaient les cours; il fut tenté par la gloire d'être dans son pays le premier poète du Dieu et du peuple.
Mais ni le peuple, ni les puritains n'avaient d'oreilles pour les vers. Il se jeta dans la mêlée armé de harangues, de controverses, de pamphlets, ces armes quotidiennes du peuple en révolution. Son talent transformé, mais non avili, répandit bientôt son nom dans la foule. On y sentait l'accent mâle et républicain de la vieille Rome vibrant dans l'âme d'un Breton. Cromwell, qui personnifiait alors en lui le peuple, l'armée, le zèle de la foi, l'orgueil de la race, le droit de la nation, devint le Macchabée de Milton. Le poète s'attacha à la fortune du protecteur comme à la fortune de ses idées. Cromwell, qui parlait beaucoup, mais qui parlait mal, et qui n'avait ni le temps ni le loisir d'écrire, accueillit avec empressement ce talent viril, éloquent et imagé que Milton mettait à son service. Il le rapprocha de lui en lui donnant le titre de son secrétaire et en lui confiant la rédaction des actes du gouvernement.

                                                                                                          à suivre ...

mercredi 2 novembre 2011

Federico Garcia Lorca - Ruine Romaine

Quelques souvenirs du spectacle
Lorca, Passion et Mort
(d'après textes, interviews et lettres de F.G. Lorca)

Avec:
Jérôme SAU
Subarna THAPA
Karine GINJARRO
 Françoise PARTAKELIDIS

Mise en scène / Dramaturgie
 William ORREGO GARCIA


mardi 25 octobre 2011

Piotr Iljitch Tchaïkowsky
(1840-1893)

        Tchaïkowsky naquit le 7 mai 1840 à Wotkinsk. A l'âge de dix ans on l'envoie à l'Ecole de Droit à St-Pétersbourg. A dix-neuf ans il entre comme fonctionnaire au Ministère des Finances. Mais déjà il étudie le piano| et chante dans un chœur d'église. Cependant ce n'est qu'en 1863 que, quittant le Ministère il embrasse définitivement la carrière musicale. Il commence par suivre les cours du Conservatoire de St-Pétersbourg. En 1866, il devient lui-même professeur d'harmonie au Conservatoire de Moscou. Tout en consacrant la plus grande partie de son temps à la composition, il y reste onze ans. En 1865 une œuvre symphonique de Tchaïkowsky (Danse de Faneuses) avait été exécutée en public pour la première fois. Mais ce ne sera qu'en 1869 que Piotr Iljitch connaîtra son premier grand succès avec son ouverture Roméo et Juliette. Fin 1876 commence la correspondance de Tchaïkowsky avec Mme von Meck, admiratrice enthousiaste et passionnée qu'il ne devait jamais rencontrer, mais en qui il trouva toujours l'appui moral et matériel qui fait souvent si cruellement défaut aux artistes.



 En 1877, à la suite d'un mariage des plus désastreux qui fut rompu au bout de quelques semaines, Tchaïkowsky part pour l'étranger, séjourne en Suisse puis en Italie. Rentré en Russie, il vit tantôt chez sa sœur, tantôt dans son propre domaine près de Klin. A partir de 1887, surmontant peu à peu une timidité presque maladive, il commence à se faire connaître comme chef d'orchestre, dirigeant ses œuvres d'abord à Moscou, puis à travers toute l'Europe et à New-York. C'est alors la gloire. Tchaïkowsky est au faîte de sa célébrité. En 1893 on lui décerne le  titre de docteur honoris causa de l'Université de  Cambridge. Et c'est cette même année qu'en pleine maturité, foudroyé par le choléra, Tchaïkowsky s'éteint le 6 novembre, laissant une œuvre aussi abondante que diverse. Parmi ses ouvrages symphoniques citons : Les Symphonies (au nombre de six) ; les Ouvertures ; les Suites d'orchestre ; le poème symphonique Fatum ; les trois Concertos pour piano et orchestre dont le plus universellement connu est celui en si bémol les Variations sur un thème rococo pour violoncelle et orchestre et la Sérénade pour orchestre à corda Comme musique de chambre : trois Quatuors, un Trio et un Sextuor. Pour piano solo Tchaïkowsky a composé de nombreux Recueils de pièces et une grande Sonate. Parmi ses dix opéras il faut citer Onéguine et la Dame de Pique, tous deux composés sur des libretti tirés de Pouchkine; et enfin le Lac des Cygnes, Casse-Noisette et la Belle au Bois-Dormant, trois ballets qui méritent, avec les deux opéras précités, d'être placés au rang de ses chefs-d'œuvre.

lundi 10 octobre 2011

Diaghilev y los ballets rusos

Los Ballets Rusos de Serge Diaghilev

Un cometa resplandeciente en el mundo del espectáculo.

El mundo es un espectáculo, podríamos decir parafraseando a Shakespeare.

Sergei Diaghilev, empresario de los Ballets Rusos, fue un hombre de espectáculo dotado de una personalidad compleja; el rey Alfonso XII le pregunta:
“Dígame Sr. Diaghilev, usted no es director de orquesta, ni bailarín, ni pianista, que hace usted? Diaghilev contesta: “Majestad, soy como usted. No trabajo, no hago nada, pero soy imprescindible.”

Diaghilev era un provocador, un esteta apasionado cuya misión consistía en presentar al público, obras que lo motivaran a modificar su visión del arte.

Para Diaghilev un espectáculo es un medio para alcanzar un objetivo: promover la pintura, el arte moderno, la música y la danza. Fue absolutamente intransigente con el éxito.

Solo un hombre visionario como él, era capaz de descubrir grandes artistas y lograr una confluencia de las bellas artes al servicio de la escena, marcando así profundamente la estética del siglo XX.

Les Ballets Russes de Serge Diaghilev

L'éclat d'une comète dans l'univers du spectacle

Le monde est un spectacle, pourrait-on dire en paraphrasant Shakespeare. Serge Diaghilev, imprésario des Ballets Russes, était un homme de spectacle qui avait une personnalité complexe; le roi Alphonse XIII s’adressant à Diaghilev lui disait : « Mais, dites moi, M. de Diaghilev, vous n’êtes ni chef d’orchestre, ni danseur, ni pianiste, que faites-vous ? » Et Diaghilev répond : « Majesté, je suis comme vous. Je ne travaille pas, je ne fais rien, mais je suis indispensable ».

Diaghilev c'était un provocateur, un esthète passionné dont la mission consistait à montrer aux spectateurs, des œuvres qui bousculaient l'image qu'ils se faisaient d'eux-mêmes et les incitaient à modifier leur vision de l'art.

Pour Diaghilev, le spectacle était un moyen pour atteindre un but : promouvoir la peinture et l'art moderne, la musique et la danse.  Jamais il ne fit passer le succès avant sa mission.

Seul un maître du genre était capable de découvrir le génie de grands artistes et de mettre les beaux-arts au service de la scène et marquer le XXe. Siècle.



jeudi 29 septembre 2011

TATSUMI HIJIKATA (1928-1986)

If Kazuo Ono is the soul of butoh, then Tatsumi Hijikata is its architect.
It is through his work, his story,  that the awareness of butoh came into being.
He defined the limits, the principles and the directions; he stated the aesthetics and created the technique necessary for its development.

lundi 26 septembre 2011

Arthur Rimbaud

«Quel ennui! Quelle fatigue! Quelle tristesse en pensant à tous mes anciens voyages, et comme j'étais actif, il y a seulement cinq mois! Où sont les courses à travers monts, les cavalcades, les promenades, les déserts, les rivières et les mers! Et à présent, l'existence d'un cul-de-jatte! Et moi qui, justement, avais décidé de rentrer en France, cet été, pour me marier ! Adieu, mariage ! Adieu, famille ! Adieu, avenir. Ma vie est passée ! Je ne suis plus qu'un tronçon immobile! »      
                                          Extrait d'une lettre d'Arthur Rimbaud

mardi 13 septembre 2011

 JACQUES PAPON
 Exposition Photos
NOIR&BLANC

Photographie Noir et Blanc

Une exposition au Théâtre de Mathurins à ne pas manquer !
Voici un vidéo avec quelques images.
Merci de laisser vos commentaires!


JACQUES PAPON
expose ses photos

du 6 juillet au 30 septembre
36, rue des Mathurins - M ° Madeleine - 75008 Paris
Contact : jack.papon@yahoo.fr     - Tel.: 06 73 01 51 57





Ono Kazuo

"Pour moi, croire, c'est danser.
Et danser n'est rien d'autre que ma foi.
 La foi et la danse sont une seule et même chose pour moi."

                                                                               ONO KAZUO